Tout au long de notre vie, nous avons acheté et accumulé un tas d’objets dont nous avons eu besoin dans notre quotidien, mais comme nos besoins ont évolués, la plupart sont devenus inutiles.
Alors, pourquoi les garder ? Parce que ça peut servir un jour, ça nous rappelle des souvenirs, nous les gardons pour les enfants quand ils seront grands, nous gardons même des cadeaux qui ne nous plaisent pas, mais dont nous n’osons pas nous séparer…
Puis, nous achetons des meubles de rangement pour caser tous ces objets, et ces meubles finissent à leur tour par envahir notre maison qui devient alors un lieu de stockage !
Ce phénomène d’accumulation n’est pas nouveau, en effet, dans sa conférence de mars 2015 à l’université Paris Dauphine, Valérie Guillard, docteur en sciences de gestion, nous apprend que l’histoire de l’accumulation commence au XIX ème siècle au sein de la bourgeoisie et permet de montrer son statut social.
C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui, puisque consommer et accumuler peut-être pour certains un signe de reconnaissance sociale. C’est aussi ce que je pensais au début de ma vie d’adulte, que consommer était une preuve de réussite, que c’était ça « être adulte ». Je consommais donc j’avais « ma place dans cette société ».