Pourquoi désencombrer votre intérieur est le premier pas pour faire des changements dans votre vie ?

Aujourd’hui, vous habitez dans la maison de vos rêves, vous entretenez des relations harmonieuses avec votre conjoint, vos enfants, votre famille et vos amis, tout en vous réalisant pleinement dans votre activité professionnelle. Vous êtes à l’écoute de vos besoins, et avez acquis la capacité de dire non aux situations qui ne vous conviennent pas. Vous vous sentez parfaitement à votre place, bien dans vos baskets, et tout dans votre vie semble vous sourire.

Bon, là, vous étiez en plein exercice de visualisation de votre vie idéale ! La réalité est quelque peu différente. Lorsque vous faites le bilan, une sensation d’insatisfaction persiste dans la plupart des sphères de votre existence. 

Durant la première partie de votre vie, vos enfants ont été votre priorité, et ce choix vous a comblée. Cependant, en privilégiant constamment leurs besoins, vous vous êtes parfois oubliée. Aujourd’hui, alors que vos enfants ont grandi, une question cruciale émerge : où est votre place dans cette nouvelle phase de vie, et comment introduire des changements significatifs ?

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Et si vous commenciez pas faire des changements dans votre intérieur ? Votre habitat, se révèle être le reflet de votre intériorité. Il agit comme un miroir, reflétant vos émotions et votre état intérieur. En agissant sur l’aspect matériel de votre vie, vous avez le pouvoir d’initier des changements profonds au niveau de votre être, ouvrant ainsi la porte à une expérience transformative personnelle. Et tout commence par un désencombrement…

Quand le désencombrement révèle les peurs et permet de s’en libérer

Désencombrer votre intérieur va vous permettre de faire de la place dans votre espace de vie, d’alléger votre esprit et de trouver un nouvel élan en faisant circuler l’énergie. Mais, le désencombrement est bien plus que cela, c’est une forme de thérapie libératrice.

Ce constat trouve son origine dans mon expérience personnelle et professionnelle, révélant que nos peurs se cachent derrière les objets qui se trouvent dans nos maisons. La peur du manque, par exemple, ou encore celle du vide peuvent nous rendre dépendantes de nos biens matériels, nous enchaînant ainsi dans un mode de fonctionnement qui limite notre liberté. 

En conscientisant cette expérience, le désencombrement devient une invitation à accueillir et à comprendre nos peurs. En faisant cela, nous parvenons à alléger le poids de ces fardeaux émotionnels qui nous retiennent dans le passé, nous empêchant d’avancer. C’est ainsi que, peu à peu, les peurs deviennent moins envahissantes, ouvrant la voie à une libération intérieure et à une évolution personnelle.

Comment nos maisons se retrouvent-elles encombrées ?

Tout au long de notre existence, nous avons acquis une multitude d’objets qui, à un moment donné, répondaient à nos besoins quotidiens. Cependant, avec l’évolution de nos besoins et la composition du foyer, bon nombre de ces possessions ont perdu leur utilité.

Alors, pourquoi les conservons-nous ? Par habitude, par attachement sentimental, ou peut-être par la crainte de manquer un jour. Nous entreposons des objets pour nos futurs besoins, nous préservons des souvenirs, et gardons même des cadeaux indésirables par peur de lâcher prise.

Le recours à des meubles de rangement devient alors inévitable pour tenter d’organiser cette accumulation d’objets. Ironiquement, ces meubles finissent par envahir nos espaces, transformant notre maison en un lieu de stockage plutôt qu’en un lieu de vie. Aviez-vous déjà envisagé votre espace sous cet angle ?

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L'épreuve du deuil et les liens émotionnels avec l'accumulation des objets

C’est à l’âge de 27 ans que mes premières interrogations sur le phénomène d’accumulation ont émergé, initiées par un événement douloureux. Un matin de novembre, j’apprends le brusque décès de ma mère. La nécessité d’organiser ses obsèques et de régler les formalités administratives m’occupe intensément pendant une semaine. Cependant, à ce moment-là, je ne réalise pas encore l’ampleur de ce qui m’attend : vider la maison de ma mère. Si vous avez vécu cette expérience, vous comprenez la complexité émotionnelle qui l’accompagne.

La maison se révèle être pleine de souvenirs, meubles, bibelots… Je suis submergée par le chagrin. Ma tristesse se transforme alors en une colère immense. La question se pose : que faire de toutes ces affaires ?

Cette colère devient ma source d’énergie pour vider la maison au cours des six mois suivants. Je trie, je donne, je vends, je jette. J’ai aussi ramené chez moi les meubles et objets que j’avais choisi de conserver, et ceux qui n’ont pas trouvé preneur. Pendant cette période, ma vie quotidienne est suspendue, entre parenthèses, la charge émotionnelle étant très lourde à supporter.

C’est durant cette épreuve que mes premières réflexions sur l’accumulation et nos liens émotionnels avec les objets ont pris forme. En observant la passion de ma mère pour les beaux meubles, la décoration, les gadgets électroménagers et une bibliothèque débordante de livres, j’ai commencé à comprendre le lien entre l’accumulation, nos émotions, la peur du manque, celle du vide, et notre quête incessante du bonheur.

Le burn-out, un révélateur de l'essentiel

Pour comprendre que l’accumulation de biens matériels ne participait pas au bonheur, il m’a fallu traverser un deuxième événement douloureux. C’est en 2006, quelques mois après la naissance de mon troisième enfant, que j’ai été confrontée à un burn-out.

Ce moment de rupture a été un message fort, m’obligeant à entreprendre une introspection profonde. Je devais réfléchir à mes valeurs, à mes besoins réels, et au sens que je souhaitais donner à ma vie.

La prise de conscience fut brutale : l’accumulation d’objets était une tentative de me sécuriser, d’acquérir un certain pouvoir sur ma vie, et de combler mes manques et vides affectifs. L’oppression que je ressentais dans ma maison me signalait que je n’y trouvais plus ma place. Pour retrouver un équilibre, j’ai compris qu’il était impératif de me concentrer sur l’essentiel. C’est à cette période que j’ai entrepris le désencombrement de ma maison.

Chaque objet que je décidais de faire sortir de mon habitation devenait un pas vers le lâcher-prise de mes blocages. En allégeant ma maison de ce qui l’encombre, j’allégeais également mon esprit, découvrant ainsi une sérénité et une liberté intérieure que je n’avais jamais ressenties auparavant. Et cette libération a permis a de nouveaux projets d’émerger.

Aujourd’hui, vivre avec moins me rend plus heureuse. La simplicité est devenue un art de vivre, une philosophie. 

Les trois clés essentielles pour désencombrer votre intérieur et impulser un changement dans votre vie :

Si vous ressentez également qu’il est temps d’initier des changements dans votre vie, je vous propose ces trois clés essentielles pour amorcer un désencombrement et impulser une transformation positive :

Clé n°1 pour désencombrer : commencer par soi

Il est crucial d’entamer le processus de désencombrement en partant de soi, d’un besoin personnel. Triez vos propres affaires plutôt que celles des autres habitants de la maison, tels que votre conjoint ou vos enfants. Cependant, assurez-vous de leur expliquer votre désir de changement pour les rassurer. Oui, le changement peut susciter des appréhensions !

Clé n° 2 : commencer par des choses faciles

Si vous avez déjà essayé de désencombrer votre intérieur, vous savez comme il est difficile, voire impossible de trier les affaires quand il y a un attachement émotionnel. Commencez donc par faire le tri des objets qui n’ont aucune valeur sentimentale. Vous allez ainsi vous exercer, vous entraîner, et une action en entraînera une autre. En lâchant prise sur des choses simples, vous développerez au fil du temps la capacité de le faire avec des objets plus sensibles.

Clé n°3 : procéder par étapes

Quand la montagne semble insurmontable, le secret est de se lancer en y allant un pas après l’autre. Avancez donc étape par étape et acceptez que le processus prenne du temps. Le piège, c’est de vouloir avoir fini avant même d’avoir commencé. Vous pouvez choisir de débuter par une pièce, un placard, ou un tiroir. Ou encore, par le désordre visible, celui qui traîne dans le salon ou sur les meubles, avant de vous attaquer à ce qui est caché dans les placards.

Important : il n’est pas nécessaire qu’un objet occupe physiquement l’espace pour être évacué. Quand il est inutilisé ou qu’il ne vous procure plus de plaisir, il n’a plus sa place chez vous. En adoptant ces clés, vous ouvrez la voie à un nouveau chapitre de légèreté, de sérénité, et de changement positif dans votre vie.

Pour aller plus loin : Dans un premier temps, prenez le temps d’identifier vos peurs et vos manques. Puis, dans un deuxième temps, plongez-vous dans une exploration profonde de vos valeurs fondamentales. 

Avez-vous des questions ou des réflexions à partager ? N’hésitez pas à m’écrire par mail stephanie@maisonetharmonie.com, je vous lirai attentivement et vous répondrai avec plaisir.

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