Enfin ça c’est la partie émergée de l’iceberg… Avant d’en arriver là, il y a tout un travail sur soi qu’on n’imagine pas de prime abord : accepter le contact, le toucher des peaux et des corps qui ont tous leur histoire, leurs cicatrices, leurs limites avec des tâches qui peuvent paraître rebutantes : les poils, les points noirs, l’acné, les pieds… C’est savoir faire preuve de patience et d’abnégation devant les horaires, les caractères difficiles, les petites manies de chacun. Avoir le sens de la psychologie et de l’adaptation devant des personnes de tous les âges, de toutes les conditions sociales et culturelles.
Être esthéticienne, c’est avoir le sourire et de la bonne humeur en toutes circonstances, trouver les mots réconfortants face à la maladie – la leur ou celle d’un de leur proches, à la mort, au deuil… Être une accompagnante de toutes les étapes de la vie, et à chaque fois, par toutes ces tâches qui peuvent paraître futiles, aider les femmes à traverser, à se relever et à reprendre confiance en elles, en leurs forces. Partager les larmes et les rires, les épreuves et les victoires.